1) Fondation par un Missionaire Britannique
C’est dans les années 1920 que l’Assemblée de Chrétiens a vu le jour dans les quartiers ouest de Nantes.
Les origines de l’église demeurent quelque peu mal connues par le fait que les archives ont été détruites pendant la deuxième Guerre Mondiale. Les premières traces écrites de son existence se trouvent dans le titre de propriété de son ancien local situé 28 boulevard de la Solidarité dans le quartier Zola de Nantes.
L’assemblée a été fondée sans doute par un homme d’affaires britannique, Monsieur Brooks.
C’est lui, en tout cas, qui a cédé en 1927 une partie de son terrain où se trouvait une petite chapelle, à l’association cultuelle domiciliée alors à Paris. Le premier bâtiment était assez modeste. Monsieur Brooks étant associé avec les Assemblées de Frères en Angleterre, cette jeune assemblée se trouvait donc attachée dès le début aux Assemblées de Frères en France.
2) La Seconde Guerre Mondiale et son lot
La deuxième Guerre Mondiale a fait des ravages. La petite communauté était dispersée et les Occupants réquisitionnaient la chapelle. Après la Guerre, le modeste groupe a essayé de se reconstituer et a récupéré leur local.
C’est alors que Monsieur Catton, un missionnaire britannique, et son beau-frère Monsieur René Héraud sont venus poursuivre le développement de l’église. Leur travail à côté des frères et sœurs sur place a été énormément apprécié et l’assemblée a connu une certaine croissance malgré quelques turbulences.
Un travail important d’évangélisation a été mené depuis Nantes à Mouchamps (85), Angers (49), Saint Nazaire (44) et Rennes (35) avec des visites, des films et des conférences. Des camps de famille ont également été organisés au Crozet (01) et à Jersey (1954-55).
Après le départ de Monsieur Catton en 1975, les quelques familles restantes ont persévéré dans le témoignage.
3) La Renaissance
André et Evelyne Pallier sont revenus à Nantes rejoignant Jean et Suzanne Pallier pour soutenir et encourager l’assemblée.
En 1986 l’assemblée a pu rénover et agrandir le local toujours situé au 28, boulevard de la Solidarité pour en faire une petite chapelle très accueillante.
Le Seigneur a béni la fidélité et les efforts d’évangélisation de l’assemblée et l’église a commencé à grandir. Pour faire face aux nouveaux défis et pour aider dans le développement de l’œuvre à Nantes, ils ont invité Gérald et Dorothée Seed, missionnaires canadien et irlandaise, à venir les rejoindre. Dès leur arrivée, l’assemblée leur a proposé d’habiter dans les quartiers nord-est de la ville en vue d’un travail d’implantation d’église. A l’époque, il n’y avait aucune église évangélique dans le secteur, mais quelques familles de l’assemblée y habitaient déjà.
4) La Croissance
La croissance a continué jusqu’à ce que le bâtiment rénové devienne trop petit. L’idée d’un essaimage a été proposée à ce moment-là, mais il était évident que le départ de ceux qui habitaient le secteur nord-est laisserait l’église mère trop affaiblie.
C’est alors que l’église a cherché une autre solution qui lui permettrait de grandir dans le but d’essaimer. Elle a pu vendre la chapelle après bien des péripéties. Mais n’ayant pas trouvé autre chose, elle s’est trouvée sans domicile fixe pendant trois ans (sept. 1999 à juillet 2002). Lors de cette période elle a pu louer des salles dans le Foyer de Jeunes Travailleurs sur l’Ile de Nantes.
En 2002, le Seigneur a permis à l’église de construire un nouveau bâtiment 137, rue du Corps de Garde, non loin du premier local dans le secteur ouest de Nantes. Rapidement, le nouveau bâtiment est devenu trop petit malgré une capacité de plus de deux fois l’ancienne salle. Cela a encouragé l’église à relancer le projet d’un essaimage dans les quartiers nord-est de la ville.
5) L'essaimage
En Juin 2010 une nouvelle étape a été franchie avec la création d’une association cultuelle (1905) : Eglise Protestante Evangélique de la Beaujoire et une association culturelle (1901) : PARTAJOIE. Même si l’église de la Beaujoire fonctionne maintenant de manière tout à fait autonome avec son propre Conseil d’église (2010) et son propre Conseil d’anciens (2012), elle garde des liens fraternels très forts avec l’église mère : Eglise Protestante Evangélique Nantes Ouest.
Les deux Conseils d'Eglise se réunissent en général trois fois par an pour cultiver la communion entre les deux églises.